OGM La coexistence des cultures de nouveau à l'agenda européen en 2006
L'épineuse question de la coexistence entre les cultures classiques et transgéniques, évacuée l'an passé par Bruxelles, pourrait revenir à l'agenda européen avec la future présidence autrichienne de l'UE au premier semestre 2006.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel a fait état de discussions en ce sens avec Vienne, à l'issue d'une réunion informelle des ministres des 25 mardi à Luxembourg. "Nous suivons de très près à ce stade ce qui se passe dans les différents Etats membres. A la fin de l'année, nous procèderons à une évaluation", a indiqué Mme Fischer Boel. "Nous avons des discussions avec la future présidence autrichienne pour organiser une conférence au début de la présidence (Ndlr, qui débutera le 1er janvier 2006)", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
L'Autriche avait été l'an passé l'un des pays européens les plus favorables à l'idée d'une législation communautaire pour réglementer la coexistence entre cultures classiques et champs de productions génétiquement modifiées. A l'époque, l'ancien commissaire à l'Agriculture Franz Fischler, lui-même autrichien, avait récusé cette idée, préférant laisser aux Etats membres de fixer leurs propres règles à l'échelon national. Invité de la réunion de Luxembourg, le président sortant du Conseil européen des jeunes agriculteurs (CEJA), le Français Sylvain Marmier, a appelé mardi à la "prudence" à l'égard des OGM, sans pour autant les rejeter en bloc. "Il faut de la recherche. Fermer les yeux sur un certain nombre de technologies serait porteur de suspicion mais aussi de naïveté", a-t-il estimé.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :